Expositions
EXPOSITIONS MONOGRAPHIQUES
Les expositions monographiques sont signalées par un astérisque(*). R. Lapoujade participa à différents Salons, Salons de Mai, d’Automne et des Réalités Nouvelles et à des expositions collectives en France, Belgique, Suisse, Suède, Italie, Australie, Japon et aux États-Unis.
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1949 – Lapoujade*, Galerie Chardin, Paris
Les éditions du Seuil présentent 50 dessins de Robert Lapoujade.
Trois ensembles composent cette exposition de dessins exécutés à la pointe d’argent sur parchemin, accompagné d’un texte autographe signé de l’écrivain représenté: 29 portraits de personnalité, Bachelard, Bataille, Breton, Sartre, Mauriac, Éluard…), onze illustrations pour Les voies de petite communication de L. Pauwels (Seuil 1949) et des œuvres diverses. L’exposition fut reprise à Lille, Galerie Evrard.
1950 – Participe au Salon de Mai, Paris
1950 – Jeux d’eau de Lapoujade*, Galerie Marcel Evrard*, Paris
1956 – Robert Lapoujade*, World House Galleries, New York
World House Galleries a été fondée par Herbert Mayer, Sr. en 1953 à New York. La galerie a fonctionné jusqu’en 1968. Les World House Galleries représentaient un groupe éclectique d’artistes européens tels que Jean Dubuffet, Ernst Ludwig Kirchner, Paul Klee et Georgio Morandi …
Préface Francis Jeanson
1959 – Autour des objets*, Galerie Numaga, Chaux-de-Fonds, Suisse
1959 – Autour de thèmes érotiques*, Galerie Arlet, Monaco
1960 – Publie des dessins dans Action poétique n°12, numéro consacré à la guerre d’Algérie
1961 – Lapoujade, Peinture sur le thème des émeutes*, Galerie Pierre Domec, Paris
« Un jour, a dit Marx, il n’y aura plus de peintres : tout juste des hommes et qui peindront. Nous en sommes bien loin. Mais pourtant Lapoujade est cette étrange contradiction : il est, avec quelques autres du même âge, celui qui a réduit la peinture à l’austérité somptueuse de son essence ; pourtant, au milieu des présences humaines qui s’incarnent en sa toile, il est le premier à ne pas se privilégier ; peintre, il arrache par sa peinture le masque de l’artiste ; il ne reste que des hommes et celui-ci, sans prérogatives, un parmi nous, le peintre se niant par la splendeur de son oeuvre » (…)
Jean-Paul Sartre, « Un peintre sans privilèges » préface de l’exposition Peintures sur le thème des Emeutes, Triptyque sur la torture, Hiroshima, texte repris dans Situations IV, Gallimard,1964
1961 – Robert Lapoujade, Nus, Émeutes*, Galerie La Hune, Paris
« L’artiste se montre à nu.(…) Il en résulte ces ombres noires et pressées qui fuient sous un ciel fuligineux où se dressent dans une revendication ultime (Emeutes), ces paysages où l’imagination joue aux quatre fois quatre coins, ces nus qui promettent l’évidence de la chair et, mieux encore, cette écriture déliée où peuvent à la fois se lire notre être et notre destin. »
Préface, Maurice Nadeau
1961- Une nouvelle Figuration, Galerie Mathias Fels, Paris
Préface Jean -Louis Ferrier : ‘Si nous avons choisi le terme nouvelle figuration pour (…) lier (les artistes) sachant bien ce que celui-ci peut avoir de restrictif au premier abord, c’est avant tout dans le but de caractériser la peinture qui, se détournant tout ensemble de l’imagerie et des fausses transcendances, parvient à fonder nos relations à nous-mêmes et au monde extérieur selon une plus essentielle objectivité’.
1962 – Lapoujade*, Galerie Traghetto, Venise
1965 – Lapoujade, Portraits et Compositions*, Galerie Pierre Domec, Paris
Préface Marguerite Duras : ‘C’est Kandinsky, je crois, qui disait que la peinture est déjà dans les tubes avant d’être sur la toile. Où est Sartre avant de passer si extraordinairement sur la toile de Lapoujade ? Il est, nous sommes, dans Lapoujade intégrés, nous circulons dans Lapoujade. Je n’ai jamais eu aussi fort que devant ce peintre le sentiment, la sensation, d’être un phénomène physique, osmotique, soluble…’ Marguerite Duras (repris dans Le Monde extérieur, Ed. P.O.L.)
1966- Participe à l’exposition Expositions et Rencontres, au Musée des Beaux-Arts de Neuchâtel, Suisse
1985 – ROBERT LAPOUJADE Rétrospective*, BPI, Miramas
Présentation Olivier Revault d’Allones : ‘Qui voudrait retracer les étapes de l’œuvre de Lapoujade s’apercevrait vite que son passage au cinéma vers 1960 était virtuellement contenu dans sa peinture de l’époque: les structures polyvalentes où le geste est saisi en plusieurs de ses instants…par une recherche constante du mouvement de l’image qui se transforme d’elle -même en autre chose qu’elle-même. L’art de Lapoujade posait des problèmes qu’un certain cinéma, qu’une certaine littérature (ses romans) et que ses marionnettes lui ont permis d’explorer: Il s’agit finalement du rapport du réel à l’imaginaire.’
1985 – Participe aux expositions, Autour de Sartre, à Londres et à Rome et Autour de Ludovic Massé, Musée d’Art moderne, Céret
1986 – Participe à l’exposition, Gravure originales- les années 50-60, Galerie Lacourière Frélaut, Paris
1988 – Robert Lapoujade-Peintures*, Galerie de l’Odéon, Paris
Accompagné par un commentaire sur chaque toile présentée :’… je tiens la peinture pour un langage, comme une science et comme un système de connaissance sinon je ne peindrais pas… je tiens pour acquis que la vraie peinture se spécifie par le « style » singulier de chaque artiste. Façon imaginaire d’exprimer la réalité, de la fixer dans nos mémoires ; façon « comme la parole nomme » et « ne ressemble pas à ce qu’elle désigne », observait Merleau-Ponty. Façon encore, picturalité, au point de se fonder en matière de couleur ; de se qualifier en façon d’ETRE, en substance et en profondeur de toute re-présence…’
1992 – Participe au Salon Comparaisons 92, Grand Palais, Paris et à l’exposition Petits formats des peintres de Réalité seconde, Galerie Ariane, Paris
1994 – Les traces de l’épreuve, Algérie 1952-1962 , œuvres graphiques
1996 – Robert Lapoujade (1921-1993), Le Provocateur solitaire*, Musée Ingres, Montauban
Exposition rétrospective de 96 tableaux et dessins, sous le patronage de la région et de la mairie de Montauban, la ville natale de Robert Lapoujade.
‘Pendant plus de soixante ans, Robert Lapoujade s’est littéralement battu contre des contradictions qui l’entouraient, contre des obsessions qui ne le quittaient pas. Pour ce faire, il aurait été prêt à renoncer à tout, et il a en effet renoncé à beaucoup : à la gloire, à l’argent, à la cohérence, à l’itinéraire rectiligne, à la sécurité morale, psychologique, matérielle. A tout sauf à la peinture. Peut-être la seule chose sérieuse de sa vie ‘
Olivier Revault d’Allones, extrait du catalogue de l’exposition.
1998 – Robert Lapoujade (1921-1993), Parcours*,La Galerie, Paris
Cette exposition, réalisée à partir de collections privées et des archives de Robert Lapoujade restitue les différentes dimensions de son œuvre, sa peinture d’abord avec des tableaux choisis parmi les plus représentatifs de ses différents styles et thèmes (les foules, la guerre et la torture, les portraits, l’érotisme), mais aussi celle du cinéaste, celle enfin de l’écrivain et de l’artiste engagé que Robert Lapoujade a toujours été – et voulu être.