Portraits d'artistes

Andréou (1961)  16mm, noir et blanc. Durée : environ 15mn.
Techniques : Prise de vues réelles, avec effets de montage
Essai d’analyse visuelle sur la sculpture d’Andréou

Peintures de Roger Chastel (1962),  16mm. Durée 17 mn.

Commentaires Jean Lescure. Musique Luc Ferrari, présenté au festival de Venise 1962.

Ce film met l’accent sur l’extrême mobilité de l’œuvre picturale, tant pour le peintre qui l’examine et la retouche, que pour le public au multiple regard qui la contemple une fois achevée. Formé de quatre éléments distincts qui se combinent librement, ce film est le fruit d’une quadruple complicité entre le peintre, le cinéaste, le commentateur et le musicien. (Production et diffusion ORTF)
(Archive INA)

Prassinos, l’image et le moment  (1963)
Commentaire dit par Jean Vilar

Enregistrement de Mario Prassinos sur le vif. Pour M. Prassinos la peinture non-figurative ne signifie pas peinture sans référence à la nature que l’on retrouve dans ses toiles et ses lavis abstraits : ‘Je ne détaille pas la nature, je la vis… J’ai retrouvé l’humanité dans un bouquet’ Lapoujade : Comment je fais un tableau ? J’ajoute à la toile blanche jusqu’au moment où elle est aussi intense que la vérité ou la réalité’.
(Fonds service de Recherche de l’Ortf)
(Archive INA)

Jean Paulhan :  Portraits parallèles  (1965)    

Ce film constitue une tentative d’approche originale de la personnalité de Jean Paulhan.

Quatre personnages participent à sa réalisation, Jean Paulhan,  le peintre Robert Lapoujade, l’interviewer J.L.Ferrier, invisible, et la caméra. Leurs interventions se croisent tout au long du film, le peintre exécute un portrait de l’écrivain qui répond aux questions de l’interviewer, tandis que la caméra passant de l’écrivain au peintre et du peintre au tableau s’efforce de saisir leurs regards et leurs expressions et de souligner ressemblances et différences.
Ce film s’est efforcé de pallier en quelques sortes ces difficultés du langage, en proposant à travers une architecture de renseignements croissants, un double portrait de Jean Paulhan.
Collection Banc d’essai)
(Archive INA)

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